Un enquête SINE a été réalisée par l’INSEE sur la pérennité des créations d’entreprises au 1er semestre 2010 sur l’intégralité des entreprises en Franche-Comté. On analyse le taux de survie à 3 ans. Il est inférieur, en Franche-Comté, à la moyenne des entreprises de province pour 2010, contrairement à 2006. L’étude a été réalisée compte non tenu des auto-entrepreneurs.

 

survie des entreprisesLes principaux indicateurs qui favorisent la survie :

Les entreprises individuelles ont une moins bonne pérennité que les sociétés.

Les activités dans le bâtiment et dans la construction souffrent beaucoup, alors celles dans l’action sociale, dans l’enseignement ou dans la santé humaine sont plus pérennes.

L’expérience et le niveau de diplôme du créateur sont aussi des facteurs importants : plus le créateur a un niveau d’études élevés, moins l’entreprise est fragile. Les personnes qui ont de l’expérience dans le métier de chef d’entreprise ont de meilleures chances de réussite.

Le montant de cash mis dans l’entreprise au départ augmente les chances de survie. En termes de d’investissement initial, les chances de survie à terme sont beaucoup plus importantes pour les entreprises qui ont un investissement initial de plus de 40.000 euros.

 

Les entreprises aidées n’ont pas une meilleure pérennité :

Les aides publiques sont en effet davantage dispensées selon une logique de retour à l’emploi qu’en fonction du projet lui-même. 56% des créateurs Franc Comtois ont bénéficié d’une aide publique en 2010.

 

Une majorité de créateurs sont satisfaits malgré les difficultés qu’ils peuvent rencontrer.

 

En termes de secteurs d’activité :

La pérennité est meilleure pour le secteur de l’industrie. On confirme que les franchisés ont de bien meilleures chances de survie à 3 ans que les entreprises qui n’adhèrent pas à un réseau.

Plus d’un créateur sur 2 est diplômé de l’enseignement supérieur dans les services.

 

Les taux de survie à 3 ans sont très différents selon les départements :

67% dans le Doubs, 75 %  dans le Jura,  61 % en Haute Saône et seulement 58 % dans le Territoire de Belfort.